Le droit du travail

Faites valoir vos droits

Le droit du travail est souvent mis à mal par les entreprises, conscientes que les salariés n’osent que trop rarement se défendre face aux injustices dont ils sont victimes.

Face à vos difficultés avec votre employeur, Maitre BENAZERAF vous accompagne pour faire valoir vos droits et rompre votre contrat de travail à votre avantage.

Qu’il s’agisse de problématiques liées à votre contrat de travail, à vos conditions d’emploi ou à votre entente avec votre hiérarchie, ne tardez pas à soumettre votre situation à son expertise. Il est important d’adopter les bons réflexes dès l’entame d’une éventuelle procédure de licenciement ou d’un contentieux prudhommal.

Contactez Maître BENAZERAF pour faire analyser vos chances de réussite et préparer la contestation de votre licenciement quel que soit le motif invoqué par votre employeur.

En matière sociale, l'avocat peut intervenir sur l'ensemble du territoire français sans aucune limitation.

Contester votre licenciement

  • Insuffisance professionnelle
  • Insuffisance de résultat
  •  Cause réelle et sérieuse
  • Faute simple
  •  Faute grave
  • Motif économique
  • Discrimination
  • Inaptitude

Négocier votre rupture conventionnelle

Il est important de maitriser les différentes étapes d’une rupture amiable de votre contrat de travail, ainsi que de connaitre vos droits (préavis, allocation chômage, indemnité de rupture conventionnelle, etc..) afin de négocier au mieux les conséquences pécuniaires de la rupture de votre contrat.

Le harcèlement au travail

Le harcèlement au travail peut s’exprimer de diverses manières, et parfois de façon très insidieuse.

Qu’il soit moral ou sexuel, le harcèlement au travail peut avoir de lourdes conséquences sur votre vie professionnelle et personnelle.

Il est important que vous soyez accompagné et soutenu afin de faire cesser ce harcèlement et obtenir l’indemnisation de votre préjudice.

Contester une sanction disciplinaire

– Avertissement
– Blâme
– Mise à pied disciplinaire,
– Rétrogradation
– Mutation
– Sanction illicite (sanction pécuniaire)

La prise d'acte et la résiliation judiciaire

En cas de manquement de votre employeur à ses obligations professionnelles (paiement du salaire, harcèlement, conditions de travail, modification du contrat, sécurité et hygiène, etc..) vous avez la possibilité de rompre votre contrat de travail aux torts exclusifs de ce dernier.

Il est important de préparer votre dossier en amont, afin de vous assurer les meilleures chances de succès devant les juridictions prudhommales.

La discrimination au travail et l'égalité professionnelle

Aucun salarié ou agent public ne peut être discriminé au travail en matière d’embauche, de formation, de rémunération et de licenciement. 

Il peut s’agir notamment de discrimination raciste, sexiste, homophobe, ou à l’état de santé (grossesse, âge, maladie, situation de handicap).

Les discriminations pour les opinions politiques ou syndicales sont strictement interdites.

Contacter Maitre BENAZERAF

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Type de dossier :
Statut :
  • Vous ou votre employeur souhaitez rompre votre contrat de travail ?

  • Des primes, des heures supplémentaires ne vous ont pas été payées ?

  • Vous êtes victime de harcèlement moral, discrimination, surcharge de travail ?

  • Votre employeur a modifié votre contrat de travail sans votre accord ?

  • Insuffisance professionnelle, faute simple ou grave, absence pour maladie, inaptitude à votre poste de travail… Vous faites l’objet d’une procédure de licenciement ?

Maitre BENAZERAF vous accompagne à toutes les étapes de la procédure pour préparer la contestation de votre licenciement et défendre efficacement vos intérêts.                                        

Questions récurrentes

L’inaptitude est prononcée lorsque l’état de santé, physique ou mentale, du salarié, n’est plus compatible avec le poste qu’il occupe. 

L’inaptitude peut être :
– partielle ou totale 
– d’origine professionnelle ou issue d’un événement extérieur.

L’inaptitude ne peut être déterminée que par le médecin du travail et non par votre médecin traitant.

La rupture conventionnelle individuelle permet de rompre un contrat de travail d’un commun accord entre le salarié et l’employeur. Le salarié bénéficiera des allocations chômage et percevra une indemnité de rupture.

Pour être éligible à une indemnité de licenciement ou indemnité de rupture conventionnelle, vous devez avoir au moins 8 mois d’ancienneté dans l’entreprise.

La formule légale est la suivante : -9)

  • 1/4 de mois de salaire par année de 1 à 10 ans d’ancienneté
  • 1/3 de mois de salaire par année au delà de 10 ans d’ancienneté. 50).

L’indemnité prévue par votre convention collective peut vous être plus favorable.

Le harcèlement moral est caractérisé lorsque le salarié subit des agissements répétés de nature à engager une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits, sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale et de compromettre son avenir professionnel, que ceux-ci soient intentionnels ou non.

Par exemple :

  • Humiliations au travail (dénigrement, moqueries, etc. )
  • Critiques quotidiennes
  • Menaces
  • Agressivité ou violences (verbales ou physiques)
  • Taches dévalorisantes sans lien avec vos missions
  • Isolement, non communication d’informations dont vous étiez jusque là régulièrement destinataire, non convocation à des réunions auxquelles vous participiez régulièrement jusque là, etc.
  • Suppression, sans justification, de missions qui vous étaient habituellement dévolues.

    Votre bien-être est primordial. Un harcèlement dans le cadre de votre activité professionnelle peut s’avérer dangereux pour votre santé mentale et physique.

    Dans un premier temps, il est important d’en avertir votre employeur par courrier recommandé avec accusé de réception et de collecter et de conserver toutes les preuves matérielles et objectives permettant de démontrer l’existence de ce harcèlement. (Mails, textos, témoignages de collègues, etc..)

    Il est malheureusement souvent difficile de constituer un dossier avec des preuves concrètes et objectives des agissements dont vous êtes la victime.

    Vous avez la possibilité de consulter votre médecin du travail afin de solliciter votre inaptitude à travailler dans ces conditions. Le médecin du travail peut être amené à intervenir pour essayer de faire cesser ce harcèlement.

    Une fois l’inaptitude prononcée, votre employeur devra vous licencier pour inaptitude, ce qui vous permettra de percevoir vos allocations chômage et quitter cet environnement délétère.

    Au regard des éléments de votre dossier, vous pourrez alors faire valoir l’existence du harcèlement moral à l’origine de cette inaptitude et en demander la nullité devant le Conseil de Prud’hommes pour obtenir réparation de vos préjudices.

La résiliation judiciaire et la prise d’acte sont des modes de rupture unilatérale du contrat de travail pour tous les salariés, lorsque ceux-ci reprochent à leur employeur des manquements suffisamment graves aux obligations contractuelles et professionnelles (absence de rémunération, harcèlement, conditions de travail dangereuses, etc..)

A la différence de la prise d’acte, la résiliation judiciaire ne rompt pas immédiatement votre contrat de travail. Vous continuez donc à devoir travailler pour votre employeur fautif.

Si les manquements invoqués sont suffisamment graves, le juge prononcera la résiliation judiciaire du contrat qui produira alors les effets d’un licenciement sans cause réelle. Le contrat sera rompu au jour de la décision de la juridiction prudhommale.

Au contraire, si les manquements invoqués par le salarié ne sont pas considérés comme suffisamment graves par le Conseil de Prud’hommes, les juges rejetteront la demande et le contrat de travail se poursuivra normalement.

En matière de prise d’acte, le contrat de travail est rompu immédiatement. Si le Conseil de Prud’hommes considère que cette prise d’acte est justifiée, alors cela équivaut à un licenciement abusif. A l’inverse, si le Conseil considère cette prise d’acte comme infondée, cela équivaut à une démission du salarié.

La prise d’acte est donc une procédure plus risquée mais qui a pour avantage de vous libérer immédiatement de vos obligations envers votre employeur fautif et de chercher un nouvel emploi en parallèle de la procédure prudhommale.

Le salaire doit être versé de manière régulière, une fois par mois (article L. 3242-1 du Code du travail). Un salaire est donc considéré comme impayé dès lors qu’il n’est pas versé dans le délai d’un mois à compter du versement du dernier salaire.

Si vous n’avez pas reçu tout ou partie de votre salaire, vous pouvez engager une action devant le Conseil de Prud’hommes.

En effet, le retard dans le paiement du salaire est considéré comme une faute grave de l’employeur , même si ce dernier affirme avoir des raisons légitimes.

Le Conseil de Prud’hommes ordonnera à l’employeur, éventuellement sous astreinte, de procéder au versement des salaires dus, assortis d’intérêts pour le retard.

Si le retard dans le paiement est trop important, vous pourrez obtenir la rupture de votre contrat de travail, via une procédure de prise d’acte ou de résiliation judiciaire, afin de voir prononcer un licenciement sans cause réelle et sérieuse aux torts exclusifs de votre employeur.

A noter : Vous disposez d’un délai de 3 ans à compter du jour où le salaire aurait dû être payé pour agir devant le Conseil de prud’hommes.

La loi impose à l’employeur de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés (L. 4121-1 du Code du travail).

C’est une obligation dite « de résultat », ce qui signifie la responsabilité de l’employeur pourra être engagée en cas d’accident ou maladie en lien avec les conditions de travail.

L’employeur doit donc adopter des mesures de prévention des risques professionnels, organiser des campagnes d’information et de formation, et enfin mettre en place une organisation sécurisante des postes de travail.

La faute inexcusable est caractérisée dès lors que l’employeur avait ou aurait du avoir conscience des dangers auxquels était exposé le salarié, et qu’il n’a pris aucune mesure pour le protéger.

Il existe une présomption de faute inexcusable, lorsque l’employeur s’est déjà vu signaler le risque par le salarié ou ses représentants. Cela signifie que c’est à l’employeur de prouver qu’il a pris des mesures utiles pour faire cesser le risque.

L’abandon de poste s’entend comme une absence injustifiée et non autorisée par l’employeur sur le lieu de travail.

Depuis la loi « Marché du travail » en vigueur depuis le 23 décembre 2022, l’abandon de poste peut s’analyser comme une présomption de démission.

Désormais, le salarié peut perdre ses droits aux allocations chômage.

Il est donc risqué lorsqu’on souhaite quitter l’entreprise, si la rupture conventionnelle n’est pas envisageable, de choisir la voie d’un abandon de poste.

Etude gratuite de votre dossier

Si vous souhaitez agir devant les juridictions prudhommales, Maître BENAZERAF étudie gratuitement votre dossier dans son intégralité afin de vous guider, en toute transparence, sur vos chances de réussite et la stratégie à adopter.